Vous trouverez ci-dessous la liste brute des sons qui ont servi à construire la promenade :
Promenade sonore réalisée du 18 au 21 juillet 2020 lors de l’atelier d’été de Résonance.
Vous trouverez ci-dessous la liste brute des sons qui ont servi à construire la promenade :
Promenade sonore réalisée du 18 au 21 juillet 2020 lors de l’atelier d’été de Résonance.
Le stage d’été 2020 a lieu durant 4 jours dans la belle et grande serre du 121 de la rue de Wautier à Laeken.
La station de métro Pannenhuis de la ligne 6 est l’arrêt le plus commode pour toute approche en transport en commun. Sinon, l’arrêt Outreponts du tram 94 n’est pas loin mais il y a des travaux en ce moment et il faudra descendre avant et marcher +/- 20 minutes.
Le fil rouge du stage est l’idée d’Anne d’imaginer un parcours sonore dans lequel peuvent se mélanger du field recording, de la création radiophonique, de la création musicale, des voix… Voici quelques exemples de ballades sonores :
Nous exploiterons toutes les possibilités du logiciel Ardour. Ceux qui ne le connaissent pas pourront le découvrir. Et ceux qui l’ont déjà employé auront l’occasion de se faire expliquer des fonctionnalités avancées.
Eamonn fera le point sur les différentes sortes de micros. Il proposera aussi de sampler des instruments pour créer des banques de sons virtuelles avec le logiciel Polyphone.
Pierre, qui nous avait fais l’honneur de venir nous parler de VCV-Rack l’année passée, reviendra le dimanche pour une nouvelle session. Il fera également des démos sur le synthé modulaire Euro-Rack – du vrai matos avec des fils et des boutons – acheté par la bibliothèque d’Ixelles .
On organisera aussi un atelier de transformation d’instruments jouets en leur ajoutant une sortie en ligne pour pouvoir les connecter à des boîtes d’effets. Ce sera l’occasion de s’initier à la soudure et d’apprendre à identifier les composants de base d’un circuit électronique.
Hughes nous introduira à la technique du finger-drumming.
Quant à Fredux, il se montre volontaire pour installer des distributions Librazik sur les ordinateurs que nous lui confierons.
Vous pouvez télécharger ici le programme détaillé.
C’est gratuit.
Veillez juste à apporter des boissons, votre casse-croûte pour le midi et votre ordinateur portable si vous en possédez un.
Sinon, une clé USB, votre casque et votre masque sont des accessoires qui pourront toujours servir.
Et bien sûr votre bonne humeur 😉
Merci à toutes les personnes intéressées de s’inscrire au moyen du formulaire. C’est nécessaire pour gérer la logistique.
Rendez-vous ce vendredi 12 juin, de 18 à 23h (dernier atelier de la saison 2019-2020).
Par mesure de sécurité, on va poursuivre les activités à distance.
Voici comment devrait se dérouler la soirée :
Résonance est une plateforme d’échange. Vous êtes invités à y partager vos expériences, vos connaissances et vos envies.
À vendredi 🙂
L’apparition d’une scène « dance underground » date de la fin des années 80. Une nouvelle musique séduit la jeunesse britannique lors du Summer of Love de 1988, avec les raves, la consommation d’une drogue de synthèse appelée Ecstasy et l’émergence de nombreuses radios pirates. C’est une musique construites avec des samplers, des synthés et de boîtes à rythmes. Voici une vidéo qui donne un aperçu de l’ambiance des fêtes organisées en dehors des clubs de centre ville, dans des hangars abandonnés ou en plein champs : Acid / House Mix 1988.
Ce joyeux mélange de TB-303 – la marque du son acid – de scratchs, voix soul, basses profondes et samples de toutes sortes sera particulièrement fécond au Royaume-Unis, pays sous influences à la fois du hip-hop américain et des harangues des MC des sound-sytems jamaïcains. Cette musique ne cessera de se développer ensuite et de se diversifier dans de multiples genres dont nous allons tenter de donner un aperçu.
Quelques noms marquants, quelques figurent tutélaires, surplombent le mouvement. D’un point de vue théorico-pratique, il y a le fameux manuel « How To Have A Number 1 The Easy Way« , manifeste non dénué d’humour écrit par les membres de KLF qui consacre l’abandon des grands studios et le passage à l’air des productions individuelles réalisées à la maison. Les KLF ont par ailleurs produits d’excellents morceaux dont certains ont effectivement atteint le n°1 dans les charts, ce qui donne une solide assise à ce traité plein d’ironie.
Alors que le rock et la pop ronronnaient en répétant des schémas éprouvés, les artistes les plus féconds de cette génération allaient investir la « dance music », encore largement en dehors de l’emprise des « majors » et territoire où pouvaient se mener toutes sortes d’expérimentations. Parmi les disques qui se distinguent du lot, en voici 3 qui ont tout de suite eu une influence considérable. Dès la première écoute, pas de doute possible, on pouvait identifier un son, un style, une manière de construire les morceaux qui faisait toute la différence avec ce que l’on avait pu entendre jusqu’alors. Ce sont :
« What’s That Noise? » de Coldcut, avec les titres People Hold On et Stop This Crazy Thing
« Into The Dragon » de Bomb The Bass, alias Tim Simenon, avec Say A Little Prayer et On The Cut
« Club Classics Vol. One » de Soul II Soul, avec Back To Life et Keep On Movin’
UK Hardcore, Jungle, Drum&Bass (depuis 1990)
La Jungle et la Drum&Bass ont représenté un tournant radical. Avec l’utilisation des sub-bass s’ouvrait une expérience sensorielle inédite qui reposait sur la qualité et la puissance du sound-system. Le déluge de percussion qui s’y fait entendre était rendu possible par le nombre quasi infini de pistes de batterie que l’on pouvait empiler dans les logiciels de montage audio disponibles sur PC.
Quelques titres marquants :
UK Garage, 4×4, Speed Garage, 2Step, Niche, Bassline (depuis 1996)
Quelques titres marquants :
Daryl B. et MJ.Cole : Free Breath sur le label V.I.P.
DubStep (depuis 1998)
Le dubstep est un style plus sombre et lent qui accompagne l’émergence du Grime, un genre de rap anglais fortement teinté d’électronique dont Skepta et Dizzee Rascal sont les artistes emblématiques.
Une des premières compilations à populariser le style est celle de 2007 du label Soul Jazz Records : Box Of Dub 1 – Dubstep And Future Dub
On y trouve Burial, artiste phare avec Kode9 du label Hyperdub, qui produit le titre Archangel sur l’album Untrue, également en 2007.
UK Funky (depuis 2008)
Croisement de house, garage et rythmes africo-caraïbéens, très influencé par la soca de Trinidad, le style est défendu par les Crazy Cousinz qui produisent des titres comme ceux-ci :
Depuis il ne semble pas vraiment y avoir eu de nouveau style issu de l’underground britannique. Tout se passe comme si l’innovation s’était déplacée ailleurs, dans des pays émergents qui prennent une place plus importante sur la scène culturelle mondiale. Voir l’article de DJ magazine le 26 février 2020 : UK club music is evolving – but how?