Pierre et le loup
Le mode majeur/mineur comme type d’impression : joyeux, triste.
Le discours musical se complexifie. Le son est signifiant. La musique est entraînante.
La musique intègre la politique mais le discours politique joue de l’intégration de musiques.
Sortir du je (de l’ego-trip) : tu, il, elle, nous, on, vous, elles, ils.
Michel Polnareff : On ira tous au paradis
3 discours, 3 temporalités (passé, présent, futur), 3 continents, 3 exordes.
Le Dictateur – Charlie Chaplin (Discours final) sorti en 1940. Il s’agit du premier film parlant
du réalisateur britannique
The Chariot – Cheek (Sub Español)
Iron Sky » by Paolo Nutini – Featuring (Film) of Charlie Chaplin
Discours intégral de Patrice Lumumba, Léopoldville, 30 juin 1960.
Agizo ya lumumba, « Lumumba’s Legacy » (2013) 4.00
Apkass : L’incorruptible est mort. 2014
I Have a Dream : Martin Luther King (11:50) 28 août 1963 Wachington D.C.
Solomon Burke « I Have a Dream », 1974
Le rappeur Common sample largement des passages dans « A Dream » (2006)
Patti Smith – People Heve The Power
Tragédie
Grandmaster Flash – The message
Sons de cinéma : gros plan, plan moyen, plan large.
Comédie
Sugarhill Gang : Rapper’s Delight
Snap : The power
La frappe sur le verre : le silence comme contraste. Différents type de contraste.
4 mariages et un enterrement
Emprunts à la poésie, à ce que d’autres ont mieux dit.
Prêche. Protestant. Exemple des noirs américains : comme le dit Aimé Césaire.
Joe Smooth – Promised Land 1987
Curtis Mayfield – We the People Who Are Darker Than Blue 1970
Gil Scott Heron – We almost Lost Detroit 1977
Burt Bacharach « What the World Needs Now Is Love » 1965
et Tom Clay, son émule de 1971.
What The World Needs Now Is Love/Abraham, Martin And John + Whatever Happenned To Love
The Special AKA – Free Nelson Mandela 1984
Charles Aznavour : Les émigrants 1986
Marcel Pagnol.
Ajouts d’applaudissements ou du huées, de commentaires…
Qui ? BSR. Newbeat = découpe du propos.
New beat Dechavanne : On se calme Bassline Boys.
Musique concrète, acousmatique : Pierre Schaeffer, Pierre Henri.
Ici Denis Dufour : Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, Op. 052 (1989)
This is your number one station. Your station for creation.
The Orb : Little Fluffy Clouds (Ambient Mix 1)
Kate Bush – Walking The Witch
Burial : Archangel
KLF (Kopyright Liberation Front) 1992
America, what time is love
America: No More!
The troublermakers : All We Love
Résonance du 9 mai 2025
Hello tout le monde,
Pour l’atelier du mois de mai, on va explorer un super programme open source (évidemment ) dont on n’a pas encore parlé à Résonance: Bespoke Synth!
Bespoke allie certaines composantes d’un DAW (Digital Audio Workstation) comme Ardour et de la synthèse modulaire comme VCV Rack, et bien plus d’autres choses encore
Ce vendredi, on se mettra donc en mode découverte du programme:
– les bases
– la création de patch de synthèse modulaire
– le livecoding en python
+ Notre jam traditionnelle à la fin de l’atelier!
Comme d’hab, des ordis et casques sont disponibles à la bibliothèque, mais n’hésitez pas à prendre les vôtres si vous préférez.
Ouverture des portes à 18h45 et début de l’atelier à 19h tapantes.
N’oubliez pas d’amener de quoi hydrater et nourrir vos méninges
Au plaisir de vous voir vendredi,
Le collectif Résonance
Sounds of the UK dance underground
L’apparition d’une scène « dance underground » date de la fin des années 80. Une nouvelle musique séduit la jeunesse britannique lors du Summer of Love de 1988, avec les raves, la consommation d’une drogue de synthèse appelée Ecstasy et l’émergence de nombreuses radios pirates. C’est une musique construites avec des samplers, des synthés et de boîtes à rythmes. Voici une vidéo qui donne un aperçu de l’ambiance des fêtes organisées en dehors des clubs de centre ville, dans des hangars abandonnés ou en plein champs : Acid / House Mix 1988.
Ce joyeux mélange de TB-303 – la marque du son acid – de scratchs, voix soul, basses profondes et samples de toutes sortes sera particulièrement fécond au Royaume-Unis, pays sous influences à la fois du hip-hop américain et des harangues des MC des sound-sytems jamaïcains. Cette musique ne cessera de se développer ensuite et de se diversifier dans de multiples genres dont nous allons tenter de donner un aperçu.
Quelques noms marquants, quelques figurent tutélaires, surplombent le mouvement. D’un point de vue théorico-pratique, il y a le fameux manuel « How To Have A Number 1 The Easy Way« , manifeste non dénué d’humour écrit par les membres de KLF qui consacre l’abandon des grands studios et le passage à l’air des productions individuelles réalisées à la maison. Les KLF ont par ailleurs produits d’excellents morceaux dont certains ont effectivement atteint le n°1 dans les charts, ce qui donne une solide assise à ce traité plein d’ironie.
Alors que le rock et la pop ronronnaient en répétant des schémas éprouvés, les artistes les plus féconds de cette génération allaient investir la « dance music », encore largement en dehors de l’emprise des « majors » et territoire où pouvaient se mener toutes sortes d’expérimentations. Parmi les disques qui se distinguent du lot, en voici 3 qui ont tout de suite eu une influence considérable. Dès la première écoute, pas de doute possible, on pouvait identifier un son, un style, une manière de construire les morceaux qui faisait toute la différence avec ce que l’on avait pu entendre jusqu’alors. Ce sont :

« What’s That Noise? » de Coldcut, avec les titres People Hold On et Stop This Crazy Thing

« Into The Dragon » de Bomb The Bass, alias Tim Simenon, avec Say A Little Prayer et On The Cut

« Club Classics Vol. One » de Soul II Soul, avec Back To Life et Keep On Movin’
UK Hardcore, Jungle, Drum&Bass (depuis 1990)
La Jungle et la Drum&Bass ont représenté un tournant radical. Avec l’utilisation des sub-bass s’ouvrait une expérience sensorielle inédite qui reposait sur la qualité et la puissance du sound-system. Le déluge de percussion qui s’y fait entendre était rendu possible par le nombre quasi infini de pistes de batterie que l’on pouvait empiler dans les logiciels de montage audio disponibles sur PC.
Quelques titres marquants :
UK Garage, 4×4, Speed Garage, 2Step, Niche, Bassline (depuis 1996)
Quelques titres marquants :
Daryl B. et MJ.Cole : Free Breath sur le label V.I.P.
DubStep (depuis 1998)
Le dubstep est un style plus sombre et lent qui accompagne l’émergence du Grime, un genre de rap anglais fortement teinté d’électronique dont Skepta et Dizzee Rascal sont les artistes emblématiques.
Une des premières compilations à populariser le style est celle de 2007 du label Soul Jazz Records : Box Of Dub 1 – Dubstep And Future Dub
On y trouve Burial, artiste phare avec Kode9 du label Hyperdub, qui produit le titre Archangel sur l’album Untrue, également en 2007.
UK Funky (depuis 2008)
Croisement de house, garage et rythmes africo-caraïbéens, très influencé par la soca de Trinidad, le style est défendu par les Crazy Cousinz qui produisent des titres comme ceux-ci :
Depuis il ne semble pas vraiment y avoir eu de nouveau style issu de l’underground britannique. Tout se passe comme si l’innovation s’était déplacée ailleurs, dans des pays émergents qui prennent une place plus importante sur la scène culturelle mondiale. Voir l’article de DJ magazine le 26 février 2020 : UK club music is evolving – but how?