Il serait impossible de lister la myriade d’effets qui existent tant ils sont nombreux, toutefois il n’en faut pas autant pour commencer. Parmi les plus importants figurent :
- EQ : une EQ, ou equalizer, ou encore équalisation, parfois aussi appelé filtre, est un effet qui permet de booster ou diminuer le volume de certaines fréquences. L’EQ est indispensable pour néttoyer vos pistes et également pour sculpter leurs timbre. Elles peuvent être graphiques ou paramétrique. En audio numérique, nous préférons souvent utiliser les EQ paramétriques, qui nous donnent beaucoup plus de contrôle.
Une EQ paramétrique va comporter plusieurs « bandes », ayant chacune trois paramètres : une fréquence cible, un gain (c’est-à-dire, le nombre de décibels à ajouter ou enlever de la fréquence cible) et un facteur Q (qui est la distribution du gain autour de la fréquence cible).
- Compresseur : un compresseur est un effet qui a pour bute de travailler sur la dynamique d’un son (la dynamique étant le rapport entre le son le plus faible et le son le plus fort). Son principe de fonctionnement est de baisser le volume de votre piste lorsqu’il détecte que celle-ci dépasse le seuil que nous lui avons indiqué. Il comporte cinq paramètres essentiels (bien que certains compresseurs ai plus ou moins de fonctions) :
- le Threshold, ou le seuil en français, c’est-à-dire la fréquence au dessus de laquelle vous souhaitez que le compresseur se mette à baisser le volume
- l’Attaque, c’est-à-dire, la vitesse à laquelle le volume va baisser une fois le seuil dépasser
- le Release, ou relachement, c’est-à-dire la vitesse à laquelle le compresseur va cesser de compresser le volume après que la piste soit redescendu en dessous du seuil
- le Ratio, que l’on peut comprendre comme la force du compresseur. Plus le ratio est élevé plus le volume sera « forcé » vers le bas et donc l’effet de compression sera plus prononcé.
- Le volume de sortie, qui est utilisé pour rehausser le volume globale de la piste.
Beaucoup de gens se méprennent en pensant que le compresseur sert à « aller plus fort ». En réalité, comme la distance de volume entre les sons plus faibles et les sons plus fort a diminué et que l’on a rehaussé le volume de sortie, le compresseur donne une sensation ( ! )de volume plus élevé. La compression n’est pas simple à maitriser et cette méconception pousse de nombreux novices à réduire la dynamique de leurs pistes à néant. N’hésitez pas à toujours comparer vos pistes avec et sans effets pour vous assurer d’appliquer vos traitement de façons à aller dans la direction souhaitée.
- Réverbe : la réverbe sert à simuler un espace. Pour visualiser son effet, pensez à la diffusion d’un son dans une grande salle tel qu’une cathédrale par exemple. Pour une réverbe classique, nous retrouvons souvent des paramètres permettant de régler la quantité de diffusions du son dans l’espace ainsi que la balance entre le son « sec » (c’est à dir non diffusé) et le son « wet » (c’est-à-dire la diffusion seul, sans la source sonore elle-même).
Il existe tellement de réverbes différentes, des plus réalistes aux plus étranges, qu’il serait difficile d’en décrire un fonctionnement typique qui collera à chaque plugins.
- Delay : le delay ou écho, est tel que son nom l’indique, un effet … d’écho. Ses paramètres fréquents sont sa vitesse (le temps entre chaque répètitions du son), le feedback (c’est-à-dire le nombre de répètition) et, comme pour la révèrbe, une balance entre Dry et Wet.
- Autres types d’effets : En dehors de ces quatre éffets incontournable, beaucoup d’autres mérites d’être explorer. En pagailles : le chorus, le phaser, le flanger, la distortion, le pitch shifter, l’autocorrection (autotune), etc.